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Rentrée le 4 janvier 2000
Le SNUDI-FO s’étonne que le Ministère, par une simple note de service datée du 7 décembre 1999, puisse, au prétexte de prétendues « astreintes liées au bogue de l’an 2000 », remettre en cause les obligations de service réglementaires des personnels du premier degré.
Il souligne que les collègues assurant la fonction de directeurs d’école ne sont pas des chefs d’établissement et qu’à ce titre, ils ne sauraient relever de directives locales contraires à leurs garanties statutaires afin de leur imposer des astreintes du 1er au 3 janvier 2000.
Par ailleurs, le SNUDI-FO rappelle que pour toutes les questions matérielles de maintenance des installations et de l’entretien des locaux (alarmes, chauffage…) dans les écoles appartiennent entièrement aux responsables municipaux qui n’ont pas attendu, la plupart du temps, le 7 décembre pour s’en préoccuper.
Le SNUDI-FO – qui soutient la démarche de sa Fédération auprès du Ministre - rappelle que la décision de reporter la rentrée scolaire du 3 au 4 janvier 2000 a été prise « à la demande du Ministre de l’équipement, des transports et du logement pour des raisons de sécurité routière ».
Cette décision s’applique donc à tous les personnels, y compris les Professeurs des Ecoles stagiaires en IUFM où, dans la plupart des cas, a été confirmée la rentrée pour le 4 janvier.
Le SNUDI FO veillera au respect des droits des personnels contre tout arbitraire.
Le 16 décembre 1999
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