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Direction d'école
- A l’échelon national, ce sont plus de 4 000 directions d'école qui sont restées vacantes à l'issue du mouvement.
- Les directeurs des écoles de 5 classes et moins dans notre département, ne sont toujours pas
déchargés alors que tous les problèmes demeurent et que les difficultés s’accentuent : charge de
travail accrue, responsabilités alourdies, indemnités et bonifications désuètes, …
- Le ministère a laissé entendre qu'il voulait ouvrir ce dossier. Bien évidemment, le SNUDI-FO
qui a poursuivi l’action après le changement de gouvernement en 1997 continuera à mettre en
avant les revendications des collègues assumant une direction d’école.
- Le SNUDI-FO ne s’associera pas à la pétition commune SNUipp-FSU - SE-FEN - SGEN-
CFDT lancée le 28 septembre... car il n’est pas concevable pour un syndicat digne de ce nom
de demander l’ouverture de négociations au Ministre, sur quelque dossier que ce soit, sans
cibler précisément les revendications que l’on veut faire aboutir, à savoir pour le SNUDI-FO :
une véritable revalorisation indiciaire avec intégration des indemnités dans le salaire pour prise
en compte dans le calcul de la retraite, l’attribution de décharges à toutes les écoles et
l’amélioration des décharges existantes, une claire définition des responsabilités et l’abandon de
toutes les tâches qui dénaturent les missions de l’Ecole républicaine.
- Remarque
Si la pétition commune SNUipp-SE-SGEN ne formule aucune revendication, constatons que la
dernière publication nationale du SE-FEN envisage allègrement la transformation des écoles en
EPLE, c’est à dire en Etablissements Publics Locaux d’Enseignement qui, comme les collèges
et les lycées, seraient donc dirigés par un Chef d’établissement, doté de pouvoirs hiérarchique
sur les adjoints (notation administrative, délivrance des autorisations d’absence...), bref des
Maîtres-Directeurs comme le Ministre Monory avait tenté d’en imposer entre 1986 et 1988 et
comme le rapport Pair, commandé par les Ministres Allègre-Royal, le préconise.
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